‘Appeler les femmes « le sexe faible » est une diffamation ; c'est l'injustice de l'homme envers la femme. Si la non-violence est la loi de l'humanité, l'avenir appartient aux femmes.’ Mahatma Gandhi

NOS ACTIONS

Lutte contre les violences basées sur le genre

Protection des survivantes de VBG

Maintien des filles à l'école

Faire Engager les politiques

Faire Engager les hommes dans la lutte contre les VBG

Networking

Le constat

L'environnement de notre société est propice aux violences

Les enfants, filles comme garçons, grandissent conditionnés aux différences liées au genre à travers les traditions, la culture, l’éducation et la religion. Ainsi la « supériorité masculine » est perçue comme un phénomène normal.

Les Victimes sont continuellement stigmatisés

Les victimes subissent une stigmatisation et une pression morale qui les contraignent au silence. Celles-ci craignent le rejet des proches et évitent de dénoncer les bourreaux.
Les autorités compétentes stigmatisent les femmes et les rendent coupables d’être victime. Elles sont souvent découragées et renvoyées sans solution, ce qui les force à garder un silence pouvant leur être fatal.

Des Textes de lois méconnus ou désuets

Les victimes subissent une stigmatisation et une pression morale qui les contraignent au silence.
Celles-ci craignent le rejet des proches et évitent de dénoncer les bourreaux.
Les autorités compétentes stigmatisent les femmes et les rendent coupables d’être victime. Elles sont souvent découragées et renvoyées sans solution, ce qui les force à garder un silence pouvant leur être fatal.

Manque de structures de soutien pour les victimes

Les victimes de violences font face à un manque de services de soutien psychosocial et les agents de santé sont peu qualifiés pour ce type de prise en charge.

Les survivantes ne recherchent pas les services thérapeutiques appropriés pour leurs soins. Il en résulte des séquelles physiques, psychologiques et neurologiques.

Lutte contre les violences basées sur le genre

Prévention des violences faites aux femmes

AMALI sensibilise pour prévenir les violences faites aux femmes. Nous encourageons les victimes à libérer la parole, incitons les acteurs clés à prendre position et luttons pour influencer et changer les normes sociales qui tolèrent les violences.

AMALI mène des campagnes de sensibilisation dans les établissements scolaires primaires et secondaires qui visent à initier le changement de mentalité dès le plus jeune âge et à informer les lycéens de leurs droits en matière de justice sociale.

En 2021, ces activités ont ciblé 1150 élèves de la capitale et ses environs.

Par ailleurs, ces campagnes ont également touché 2000 universitaires dans le but de faire prendre conscience de l’impact des violences faites aux femmes et de leur fournir les outils nécessaires à la reconnaissance d’un environnement et/ou d’une relation abusifs.

Notre documentaire « WAMALI » nous sert d’outil de sensibilisation

Protection des survivantes de VBG

Notre documentaire « WAMALI » nous sert d’outil de sensibilisation

AMALI fait de l’accompagnement des victimes sa priorité en leur offrant une prise en charge holistique.

Nous protégeons les survivantes de VBG en leur apportant une aide psychosociale qui leur permet de gérer au quotidien, avec ou sans support familial ou amical, les conséquences liées aux traumatismes vécus. En 2021 AMALI a reçu 20 survivantes dont un tiers avait subi des abus sexuels.

Toutes les survivantes qui font appel à AMALI sont référées aux structures médicales adaptées à leur besoin pour une meilleure prise en charge thérapeutique.

AMALI offre un accompagnement juridique aux survivantes qui le désirent dans l’objectif de leur fournir un support et des conseils légaux nécessaires à l’obtention d’une justice pour les abus subis. Pour se faire, nous mettons les victimes en relation avec des avocats notamment ceux de l’ONG Même Droit pour Tous et déléguons un ou plusieurs membres de notre association pour le suivi.

AMALI a à cœur de soutenir les survivantes dans leur reconstruction et réinsertion socioprofessionnelle. Nous les assistons dans leur recherche d’emplois et les proposons comme apprenties chez les entrepreneurs pour apprendre un métier. Nous les encourageons également à poursuivre leurs études ou à entreprendre une formation professionnelle afin d’assurer leur émancipation.

Éducation et maintien scolaire des filles

« Sans éducation, une femme ne peut prétendre à son émancipation » -AMALI

AMALI mène des campagnes de sensibilisation sur l’importance de l’éducation des filles et de leur maintien dans le milieu scolaire. Ces activités ont ciblé environ 1000 personnes des communautés villageoises visitées en 2021.

Nous promouvons également l’alphabétisation et la réinsertion socioprofessionnelle des femmes adultes.

Engager les politiques

Amali mène des actions de plaidoyer

Amali mène des actions de plaidoyer auprès des ministères pour un engagement plus efficace des politiques, une application et une diffusion plus effective des textes de lois.

Parallèlement, nous coopérons avec les autorités compétentes pour une prise en charge plus concrète et une résolution juste des problèmes.

En juillet et août 2021, AMALI en partenariat avec le Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale, a participé aux formations de deux cohortes d’une centaine de recrues et d’agents en fonction dans la Brigade Spéciale de Protection des Personnes Vulnérables (BSPPV) sur la prise en charge des victimes de VBG au sein de leurs unités.

Engager les hommes dans la lutte contre les VBG et l’émancipation de la femme

Le combat concerne les hommes aussi

Les programmes et les projets de VBG sont principalement axés sur les femmes. Ils ne prennent pas en compte l’importance de l’influence des hommes sur leurs pairs en matière de comportements sociaux, et de changement de ceux-ci.

Souvent à la base de ces violences ou de la répression de leur droit, les hommes tentent de dissuader les femmes de parler ou d’agir.

Amali s’assure que chacune de ces interventions tient compte des facteurs d’inégalités de genre pouvant influencer leurs résultats.

Nous nous engageons à impliquer les hommes (adolescents, jeunes, adultes) dans la lutte contre les VBG et le droit des femmes dans leurs collectivités à travers nos programmes.

Networking

Plateforme technique de réflexion sur le genre

Si les raisons du taux élevé de VBG en Guinée sont multiples, force est de constater le manque de coordination des activités des différents intervenants résultant à une absence de synergie d’actions et une persistance de besoins non couverts.

Chez AMALI nous travaillons en collaboration avec un grand nombre de partenaires pour une meilleure efficacité de nos interventions et une prise en charge optimale des survivantes.

AMALI a initié l’implication des différents acteurs de la lutte contre les VBG en Guinée pour la création et le fonctionnement d’une plateforme technique nationale de concertation, de communication et de synergie d’action.

En association avec WAFRICA et l’Ambassade de France en Guinée et Sierra Leone, nous avons organisé lors de la journée internationale de lutte contre les VBG, des tables rondes afin de définir les modalités de mise en place d’une telle plateforme. Cette rencontre a réuni 100 intervenants.

AMALI s’engage à fournir les efforts nécessaires à la réalisation de ce projet déterminant dans la lutte contre les violences faites aux femmes.